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Denis Plassard au 8e festival de Lyon

Denis Plassard est l’un des artistes invités au 8e festival, le nouveau Temps fort initié par Tiago Guedes et la Maison de la Danse de Lyon. Il a longtemps travaillé dans l’arrondissement parce qu’il disposait d’un studio pour la compagnie Propos. Rencontre.

DCH : Que vous inspire ce 8ème festival ?
Denis Plassard :
C'est une nouveauté, donc c'est encore un peu difficile de savoir, mais je trouve l'idée assez géniale de proposer quelque chose comme ça sur le quartier. C'est un quartier un peu symbolique pour la compagnie. Mais je trouve ça formidable que la Maison de la Danse propose vraiment quelque chose.

DCH : Justement, vous qui avez longtemps vécu sur le territoire, comment voyez-vous son évolution ?
Denis Plassard : C'est un peu spécial, le 8e, ce quartier autour de la Maison de la Danse, là où nous avions notre studio. Nous étions très en lien avec la MJC Mermoz, nous avons fait pas mal de projets sur cet arrondissement très fragmenté.

DCH : Pourquoi pensez-vous que vous avez été invité ?
Denis Plassard :
Parce que la proposition, un peu atypique, qui n'est pas un spectacle au sens premier du terme, correspondait bien. Et puis, en parallèle, nous allons bientôt jouer dans le Centre social Gisèle Halimi, un peu comme si la boucle était bouclée. Nous avions répété à la Maison de la danse, à l'époque du Covid, le duo, On ne parle pas avec des moufles, avec un comédien sourd. Et nous avions aussi répété au Centre social Gisèle Halimi. C'était d'ailleurs la première collaboration entre la Maison de la Danse et ce Centre. Vernis Sage est vraiment une proposition tout-terrain, une forme hybride entre performance et exposition. Cela entrait dans ce cadre de propositions à faire dans un quartier, à différents endroits.

DCH : Qu'est-ce que ça vous fait justement de revenir pour le 8e festival dans ce quartier où vous avez beaucoup travaillé mais dont vous êtes parti ?
Denis Plassard :
Chaque fois que j'y retourne ou quand la compagnie va répéter au studio Chatha, ça me fait un petit pincement. En même temps, je n'ai pas de regret du tout d'avoir laissé le studio, d'être revenu à quelque chose de plus léger tout en gardant un souvenir génial de ce que nous avons fait là. 

DCH : Que pensez-vous de ce programme ?
Denis Plassard :
Je trouve ça super. Cette forme-là est hyper adaptée, avec des choses un petit peu partout, de différentes envergures. Aussi bien de gros spectacles que des formes plus petites. Et je pense que c'est une bonne formule. La particularité de ce festival, c'est de montrer au public ce que la Maison de la Danse fait souvent en souterrain. Par exemple, il va y avoir une restitution d'un super boulot que nous avons fait avec des personnes handicapées à Craponne. Des films que nous avons réalisé avec Jean-Camille Goimard (un danseur, chorégraphe et vidéaste), à voir à la médiathèque. Parce que la Maison de la Danse fait toujours des trucs sur le quartier. Depuis toujours. Depuis le début. Mais ce n'est pas toujours visible.

Propos recueillis par Gallia Valette-Pilenko

Julie Cherki et Denis Plassard / Vernis Sage (Gênes, embarras et autres rougeurs) Jeu 23 et ven 24 mai à 18h30, 19h, 19h30, 20h et 20h30

 

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